Samedi18Janv. 202520:30
Concert du Nouvel An

Concert du Nouvel An

Théâtre d'Aurillac (Aurillac)

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Concert du Nouvel An

Samedi 18 janvier à 20h30

au Théâtre

Entrée : 5€ et gratuit pour les élèves du conservatoire

L’orchestre symphonique du Conservatoire et l’association Orchestre symphonique de Haute-Auvergne vous invitent à venir mettre en « regard » la musique de Beethoven et celle de Weber. Concertino pour clarinette en mi bémol majeur de Weber Weber rencontre le clarinettiste Heinrich Bärmann en 1811 à Munich. Enthousiasmé par la nouvelle clarinette à dix clefs de celui-ci, il lui écrit ce concertino en trois jours. Bärmann, premier clarinettiste de la Chapelle de la Cour de Munich, apprend l'œuvre au cours des trois jours suivants. Il joue cette pièce avec une clarinette à dix clefs, acquise deux ans plus tôt à Berlin chez Griessling & Schlott. La clarinette polytonale à treize clefs inventée par Iwan Müller n'apparaît qu'en 1812. Le succès du concertino fut tel que le roi Maximilien commanda à Weber les deux grands concertos pour clarinette composés également à Munich durant l'été 1811: le premier en fa mineur (opus 73) et le second en mi bémol majeur (opus 74). La 1ère symphonie de Beethoven Fruit d’un long processus de réflexion, cette première symphonie de Beethoven est encore en partie ancrée dans le classicisme, tout en annonçant le romantisme à venir (« un juste adieu au 18ème siècle », dira le compositeur et musicologue Donald Tovey). L’orchestre est encore celui de Haydn et de Mozart. Cependant, on voit déjà poindre les caractéristiques du futur grand Beethoven. Si les cordes prédominent, les bois prennent de l’importance et se voient de plus en plus confier un rôle thématique plutôt qu’harmonique. Beethoven utilise également certains instruments de manière originale, comme les timbales. L’œuvre est en quatre mouvements, forme héritée de la symphonie classique : I. Adagio molto-Allegro con brio, II. Andante cantabile con moto, III. Menuetto, IV. Adagio – Allegro molto e vivace.

Au départ, les deux compositeurs ne s'appréciaient guère. Beethoven considérait Weber comme un petit compositeur de seconde zone, tandis que pour Weber, la musique de Beethoven était devenue trop extravagante après ses deux premières symphonies. Et puis Weber dirigea son opéra « Fidelio » à Prague en 1814 et se rendit compte du génie du compositeur, tandis que Beethoven tombait admiratif de l'opéra « Der Freischütz » de Weber lors de sa création en 1821.

Venez écouter la 1ère symphonie de Ludwig van Beethoven précédée du concertino pour clarinette de Karl-Maria Von Weber.

Illustration : Statues de Beethoven sur la Münsterplatz à Bonn

Numéro de licence : N° 1/2020-0022765- 2/2020-0027767 - 3/2020-00222769

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